Aah ! Trouver un bon titre !

C'est connu, j'ai pas d'imagination. C'est pourquoi je rame souvent avec les titres de mes articles sans aucun doute. Mais alors là, j'ai carrément décroché le pompon : y'a 6 mois (ou 6 articles car la moyenne de production est mensuelle ;-( ) je vous ai carrément servi le même titre en changeant 2 mots ! Mais c'est surement la faute de la correctrice (c'est à dire moi aussi...).

Or donc, je lance un grand concours auquel les nombreux lecteurs pourront participer en me proposant des titres un peu plus originaux, genre presse sérieuse, qui seront récompensés par une distinction honorifique à laquelle toute la rédaction (1 personne) réfléchit actuellement mais elle sera vachement bien.

Il y a gauchiste et gauchiste !

J'aime pas particulièrement Olivier Besancenot. L'homme m'importe peu, ce sont ses idées qui parfois me séduisent, pas toujours, loin de là, mais l'interdiction des licenciements pour les entreprises qui font des bénéfices, ce genre de choses ne me déplait pas. J'aime moins déjà, le style L.C.R.. Si vous avez déjà manifesté avec eux, vous devez les avoir vus, courant sur le trottoir pour se mettre devant avec leurs drapeaux rouges fixés sur de grosses grosses hampes achetées chez Castorama, rayon BTP. Ce côté martial, uniforme et un chouïa trop agressif pour être de gauche.

Mais tout ça, ce n'est pas une raison pour ne pas dénoncer certaines tentatives de déstabilisation de Besancenot et, surtout, du nouveau parti anticapitaliste. Vous avez remarqué, au passage, que les initiales ont été importées directement de la Poste : NPA, N'habite Pas à l'Adresse indiquée, c'est les initiales que les postiers mettent sur ces enveloppes. Il s'en sortira jamais, Olivier, de son taf!

Bref, reprenons. Au hasard d'une balade virtuelle sur les liens des gauchistes, je tombe sur un bien révolutionnaire, bien rebelle, européen (?!) et qui fleure bon son militantisme échevelé - « vous trouverez les nouveaux tracts sur la crise financière dans la section 'matériel militant' » (la section ! vous voyez le genre, on s'attend à y trouver des manches de pioches d'occaz'). Et, fidèles à leur tradition de transparence et d'échanges démocratiques, à l'heure du ouaibe 2.0,5, chaque message est crédité de 0 commentaires car ils sont fermés!

Mais ce n'est pas de cela que je veux vous entretenir, c'est d'une autre vieille tradition dans le gauchisme (en fait, le gauchiste est traditionnaliste en diable), je veux parler du plus-gauchiste-que-moi-tu-meurs-et-je-prépare-l'échafaud. Tradition qui consiste, en résumant un peu, à toujours tirer plus fort sur ton allié potentiel que sur ton adversaire.
Or donc, le rebelle du ouaibe 2.0,5 se fend d'un «scoop» : Besancenot est un faux facteur, faux pauvre, arriviste et j'en passe et des meilleures. Sauf qu'Hoaxbuster (qui ne ressemble pas trop à RougeRadio) a publié depuis des mois un article étayé sur une enquête journalistique de Rue89 pour démentir l'intégralité de ce texte : http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=72726 . C'était déjà pas un beau procédé de dire du mal de son voisin mais relayer des rumeurs venues d'on ne sait où - après les propos d'Alain Soral, le procès avec Taser, etc. - là, on sent qu'on est vraiment entre camarades gauchistes !

N.B. : étant donné le caractère plutôt dégoûtant du procédé, exceptionnellement je ne mets pas de lien vers ce site.

Je reste seule sur la route

Mon co-auteur, wassy, nous a quitté pour d'autres activités bloguesques. En désaccord depuis quelques temps sur le contenu de certains articles, nous avons décidé d'un commun accord de vivre notre web chacun de notre côté.

Je tiens ici à le remercier de sa participation et de lui souhaiter plein de bonnes-choses 2.0.

Whaow, la crise!! eh, l'autre!!

En panne d'inspiration ces derniers temps pour cause d'actualité débordante d'optimisme tant sur le plan politique intérieure, étrangère, économie, finances et tout le reste, je souhaitais partager avec vous cette remarque. Elle ne vaut rien, bien sûr, puisqu'elle émane d'un rocker, Kent mais, nous, on partage son point de vue.

« J'entends à la radio que depuis le début de l'année, les banques françaises ont perdu 20 milliards d'Euros, mais ce n'est pas grave car elles restent solides. On croirait une parodie de dépêche de l'ex-URSS. Plus que jamais le monde des finances nous fait la démonstration qu'il est un monde de charlatans, de menteurs et de lâches et que l'économie est une science aussi fantaisiste que l'astrologie. »

Je me souviens du regard de tueur fou que m'avait lancé mon prof d'économie - pourtant pas néo-classique - quand je lui avais tenu à peu près ce langage après je ne sais plus quelle crise financière. « Mais, Marie, l'économie est une science exacte dans ses modèles pas dans ses prévisions! Voyons! » Ben, d'accord, mais alors pourquoi à chaque soubresaut financier vous vous pointez tous à la télé, au Figaro et sur vos blogs pour la ramener avec vos analyses ?

Je le savais!

Depuis l'arrivée de notre prèz, que le monde entier nous envie (il a tant de stylos et de carlitas...), on voyait bien que c'était le chantier, ici.
Le "portail officiel" de la France le confirme, clairement et concisement :


Pourvu qu'ils ne nous percent pas une conduite de gaz, les maîtres du web de la france.fr.au.fond.des.yeux !

J'ai piqué l'info sur Ultravite, le blog IGV (Internaute à grande vitesse) de Delphine D. que je vous recommande chaudement mais, attention, elle fait dans l'humour d'jeun et branché des jeunes louves du libéralisme! Ca peut vous déstabiliser gravement.

Dans la série "les libertés individuelles, ces chères disparues"

Communiqué de presse du Syndicat de la Magistrature

« La vie des autres » avec EDVIGE

Un décret publié le 1er juillet 2008 au Journal officiel institue un nouveau fichier dénommé EDVIGE, organisant le fichage généralisé et systématique de « toutes personnes âgée de 13 ans et plus » « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». En clair, tous les citoyens ayant un jour souhaité s’investir pour leur cité.

Il est également prévu de ficher tout individu, groupe ou organisation dont l’activité est susceptible de troubler l’ordre public et de permettre aux services de police d’effectuer des enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois ou à certaines missions, sur la base des éléments figurant dans le fichier EDVIGE.

L’enregistrement des données à caractère personnel n’a aucune limite, ni dans le temps ni dans son contenu, puisque pourront être répertoriées toutes les informations relatives aux fréquentations, au comportement, aux déplacements, à l’appartenance ethnique, à la vie sexuelle, aux opinions politiques, philosophiques et religieuses, au patrimoine, au véhicule etc….
Si le décret du 14 octobre 1991 permettait déjà aux Renseignements Généraux de récolter et détenir des informations sur les personnes majeures impliquées dans le débat public, EDVIGE étend considérablement le champ des données collectables, comme les motifs justifiant le fichage.
En effet, il s’agit aujourd’hui d’informer le gouvernement sur des individus engagés et non plus de lui permettre d’apprécier une situation politique économique ou sociale.

Malgré les recommandations du Conseil de l’Europe et les nombreuses réserves de la CNIL concernant ce fichier, le gouvernement fait le choix d’adopter un mode de recensement des populations particulièrement attentatoire aux libertés et au respect de la vie privée.

De même que la rétention de sûreté a vocation à prévenir d’un crime hypothétique, EDVIGE pourra avoir vocation à se prémunir contre toute forme d’opposition. En effet, comment ne pas rapprocher EDVIGE (on s’interrogera au passage sur le choix d’un prénom féminin) d’un contexte autoritaire plus global qui remet en cause l’indépendance des médias, comme celle de la Justice, et qui mène une lutte permanente contre les acteurs du mouvement social ?

Cette dimension nouvelle du fichage politique introduit, au prétexte toujours bien commode de l’ordre public, un moyen puissant de dissuasion de toute forme de contestation ou d’opposition citoyenne. Le Syndicat de la magistrature appelle à la mobilisation contre la mise en place de ce fichier d’inspiration anti-démocratique et examinera toute forme d’action juridique pour empêcher sa mise en oeuvre.

Paris, le 2 juillet 2008

Il y a racaille et racaille

Je sais c'est un peu tard pour parler de lui mais Denis Robert est un grand journaliste. On ne lui confiera jamais le 20 heures télévisuel (et c'est bien dommage) mais c'est le genre à passer des années sur une enquête pour la peaufiner, la décortiquer, l'autopsier pour finir par l'exposer magistralement. Quand on lit ses bouquins - parce qu'il n'y a pas beaucoup de journaux en France, prêts à dévoiler des vrais scandales, qui mettent bien souvent en scène des dirigeants politiques, financiers, policiers, de la presse, etc.

Je n'ai jamais trop bien compris l'Affaire Clearstream car il y a trop de ramifications, trop de protagonistes de tous bords. Ce que j'ai compris en revanche, c'est que c'est vraiment une sale affaire. On dirait un roman d'espionnage mais on est dans la réalité. Les acteurs s'appellent J. Chirac, N. Sarkosy, D. Villepin, les services secrets, des magistrats et, bien sûr, nos amis les banquiers qui ne manquent jamais une occasion d'extorquer du fric à moindres frais.

Seulement, celui qui écrit n'est pas un romancier. Il a des informations vérifiées, il a des sources bien vivantes et manifestement bien informées. Le scénario s'écrit tout seul et même les protagonistes se retournent contre celui qui écrit. Des menaces, des agressions verbales et physiques, des procès comme s'il en pleuvait contre l'auteur le journaliste.

Mais, manifestement, trop c'est trop et Denis Robert jette l'éponge! Couvert de condamnations pour diffamation, victime de pressions de tous bords, le journaliste abandonne au bout de 9 ans son enquête et écrit sur son blog son dernier message concernant cette affaire.

Alors oui : une censure relayée par la justice, les hommes politiques et les journaux qui se taisent, ça ne s'appelle pas de la censure mais C'EST de la censure.

Les enfants de 4 à 6 ans sont la cible publicitaire privilégiée de TF1

Jean-Philippe Desbordes a écrit un livre qui devrait interpeler tous les parents mais aussi tous les éducateurs, tous les professionnels de la jeunesse, en résumé qui devrait nous secouer tous. Comment la publicité formate-t-elle l'esprit de nos bambins dès le plus jeune âge. On savait les dessins animés faire l'apologie du système capitaliste, défenseurs du mythe américain ou japonais, etc. Là, on constate que, bien souvent, c'est comme si les publicitaires faisait écrire directement leurs slogans par les auteurs de mangas.
On estime que les enfants de 1 à 10 ans regardent la télévision 796 h./an et passent 850 h. à l'école. Comme je ne doute pas que la première est beaucoup plus passionnante pour nos chers petits que la seconde, je ne doute pas non plus de son influence relative...
Pour vous faire une petite idée de la thèse soutenue, je vous propose de visionner cette video où l'on peut entendre D. Poussier, directrice des programmes jeunesse de TF1 affirmer sans sourciller, la bouche en coeur et l'esprit tranquille (elle a peut-être pas d'enfants la Poussier?), je cite :

La régie publicitaire nous demande de nous adresser aux enfants de 4 à 6 ans puisque c'est la cible publicitaire... la cible publicitaire privilégiée de la chaîne.

Quand je disais sans sourciller, elle a quand même une petite hésitation, rien du tout, un dixième de seconde, avant de préciser "cible publicitaire privilégiée". On pourra toujours se dire que c'est peut-être la faute d'accord qui précède qui l'a fait hésiter : "les enfants de 4 à 6 ans [...] c'est la cible publicitaire..." mais j'ai vaguement l'impression qu'elle a quand même eu du mal à prononcer les 3 mots fatidiques mais tellement révélateurs de ce qu'est aujourd'hui une chaîne de télévision : un espace publicitaire, point barre. J'ai bien écrit une chaîne de télévision et non pas TF1 car ne nous leurrons pas, il s'agit bien du lot de toutes les télévisions aujourd'hui et pas seulement des chaînes dites commerciales.



Il y en a 3 épisodes, je les regarde et je les poste ici.

On a l'impression d'enfoncer des portes ouvertes parfois mais c'est réconfortant de constater qu'on est pas les seuls à s'interroger sur le devenir de nos sociétés.

Le BondyBlog assiégé par les néo-nazis

Ces engeances sont passés maîtres dans l'art de la manipulation en réduisant par des raccourcis mortels, et je pèse mes mots, afin de faire perdre littéralement le sens des mots en les détournant de leur sens originel afin de mieux camoufler la réalité. La thématique de l'esclavage en est un bon exemple.

L'esclavage est une pratique ancestrale de tous les groupes humains et qui perdure, malheureusement, jusqu'à aujourd'hui. Le "siècle des Lumières", qui n'est pas, loin s'en faut, l'apanage exclusif de philosophes français, est pourtant passé, la Déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen est reconnue comme un texte fondateur des Nations-Unies et, surtout, l'abolition de l'esclavage s'est conclu sur l'interdiction de cette pratique. Mais l'histoire montre qu'au-delà de l'esclavage, il y a eu ce que l'on s'accorde, entre gens de bonne compagnie s'entend, à appeler "la traite des noirs", c'est-à-dire la pratique généralisée et sur une grande échelle et quasiment institutionnalisée de la déportation des millions de femmes, d'hommes et d'enfants au mépris de toute humanité (cf. les polémiques de l'Eglise sur la question de savoir si les noirs avaient une âme, je vous laisse imaginer la réponse...) sur un autre continent.

Dans ces conditions, il ne revient à aucun groupe humain la paternité de cette invention diabolique qu'est l'esclavage, en revanche, il est clairement établi que le "commerce" humain en Afrique noire a grandement prospéré sous la pression des occidentaux (supposés mieux "éclairés" que les autres peuples) aux régimes impérialistes (dans le sens d'une expansion sans limite de leurs territoire, coutumes, religions, mode de vie, etc.) et n'a perduré que GRACE à ces protections étatiques (et commerciales pourrait-on ajouter pour le cas des Etats-Unis). C'est pourquoi, à mon sens, la responsabilité des régimes "blancs occidentaux" est encore plus grande dans ce cas. Mais tout cela n'exonère en rien les autres groupes humains de leur responsabilité propre en matière d'esclavage.
En résumé, lorsqu'on se targue d'être une "civilisation avancée" ou "supérieure" ou..., on se doit et l'on doit aux yeux des autres d'assumer son histoire, au minimum, et, au mieux, de réparer dans la mesure du possible, sinon, il est illusoire, voire dangereux, d'exiger des autres peuples de respecter des principes que l'on ne s'applique même pas à soi.

Cette technique, vieille comme le monde, de tordre à dessein le sens des mots jusqu'à ce qu'ils en perdent leur vrai sens est à la base de toutes les manipulations et ce que nous devons combattre en permanence.

Albert Hofmann : le dernier trip.

En 1943, un chimiste prend accidentellement quelques gouttes d'un produit qu'il vient de synthétiser dans un but de recherche médicale. Les effets de ce produit l'incite à reproduire l'expérience dès le lendemain. Il n'est pas déçu par ce premier trip à l'acide de toute l'histoire.
En effet, le centenaire qui vient de s'éteindre le 29 avril 2008 est l'inventeur du fameux LSD-25, compagnon de route (!) de toute la période psychédélique mais aussi arme de guerre potentielle exploitée sur des cobayes humains laissés dans l'ignorance par la C.I.A.
Favorable à la légalisation des psychotropes dans le cadre de la recherche médicale, A. Hofmann a toujours contesté la position de Timothy Leary, le "pape du LSD", qui, lui, souhaitait la légalisation des drogues pour tous. A titre d'exemple, il faut souligner que le LSD-25 a quand même trouvé une application médicale : c'est un stimulant des contractions de l'accouchement.
Centenaire, l'inventeur du L.S.D. : ça doit être aussi un bon stimulant tout court, non?